Serie A – Italie: Milan oui mais lequel?

En Italie, le titre ne devrait pas échapper au Milan AC ou à l’Inter qui d’ailleurs s’affrontent samedi. Les Nerrazzuri partent avec la faveur des pronostics. A moins que Naples… Voici, avec la Serie A, le 1er volet de notre série sur le sprint final dans les quatre grands championnats étrangers.

Le derby de samedi soir sera-t-il décisif?

Sur le plan comptable, pas forcément. Sur le plan psychologique, pas de doute. Si le Milan AC s’impose, il comptera cinq points d’avance sur l’Inter. A sept journées de la fin, ça pourrait suffire à condition que les Rossoneri ne trébuchent pas comme ils l’ont fait à Bari ou Palerme récemment. En revanche, cela aurait surtout pour conséquence de freiner les ardeurs nerazzurre qui pourraient se reporter sur la Ligue des champions. A contrario, si l’Inter s’impose samedi, elle concrétisera ce qu’elle construit depuis des semaines: reprendre la main. Les hommes de Leonardo ne possèderaient que deux points d’avance mais ils seraient confortés dans leurs certitudes quand les Milanais le seraient dans leurs doutes.

La Ligue des champions va-t-elle pénaliser l’Inter Milan?

Pas sûr. Trois jours après le derby, l’Inter Milan reçoit Schalke 04 en quart de finale (retour le 13). Un match à la portée du tenant du titre mais qui rajoute 180 minutes dans les jambes et peut-être 180 de plus en cas de qualification. Toutefois, la saison dernière, cela n’a pas posé de problème aux joueurs dirigés alors par Mourinho. Comme cette année, ils étaient encore engagés dans trois compétitions et on sait comment cela s’est terminé. Il y a une culture de la victoire chez les Lombards depuis plusieurs mois, comme en atteste le succès à Munich (2-3). C’est finalement peut-être une élimination en Ligue des champions qui pourrait pénaliser l’Inter. Cela signifierait perdre un titre et rompre la dynamique.

Qui a le calendrier le plus favorable?

Clairement, l’Inter Milan, même si les Rossoneri ont quitté la Coupe d’Europe. Les hommes de Massimo Allegri devront, après le derby, se déplacer chez la Fiorentina, l’AS Rome et l’Udinese (dernière journée). Ils joueront également Cagliari et Bologne, formations difficiles à jouer. De leur côté, les Nerrazzuri n’auront que trois déplacements et affronteront quatre formations qui figurent pour l’instant au-delà de la 13e place (Chievo, Parme, Cesena, Catane). Leur voyage du côté de Naples (37e journée) s’annonce en revanche comme l’autre match capital de cette fin de saison. A noter que les deux équipes disputeront enfin les demi-finales de la Coupe d’Italie (Roma pour l’Inter, Palerme pour Milan) mais ce ne sera jamais leur priorité.

Quels joueurs peuvent faire basculer le sprint ?

Pour l’Inter Milan, le facteur X de fin de saison, c’est Giampolo Pazzini. Depuis son arrivée au mercato, l’ex-attaquant de la Sampdoria a déjà marqué six buts dont deux ont offert la victoire aux Lombards (Lecce et Fiorentina). Autant dire qu’il tient un peu la maison sur ses épaules en ce moment. Les Nerrazzuri auront donc bien besoin de son efficacité pour arracher le titre. En face, le point d’interrogation est sur Zlatan Ibrahimovic. Suspendu samedi soir (voir plus bas), le Suédois n’a marqué qu’un seul but en championnat (sur penalty) depuis fin janvier. Et quand Ibra ne va pas, le Milan AC tourne moins bien, c’est indéniable. Son retour face à la Fiorentina lors de la prochaine journée est attendu avec impatience.

Naples ou l’Udinese peuvent-ils créer la surprise?

Ce sera très compliqué surtout pour l’Udinese qui pointe encore, malgré son incroyable série (10 victoires, 3 nuls dont 7 matches sans prendre de but), à six points du Milan AC. Avec un sans-faute jusqu’au bout, ça peut passer mais c’est très improbable vu son calendrier (AS Rome, Naples, Fiorentina, Lazio, Milan AC). Pour Naples, c’est plus plausible: trois points de retard seulement au classement sur le leader, les réceptions de l’Udinese et de l’Inter, une équipe plus complète… Le seul problème, c’est que les Napolitains n’ont jamais assumé face aux grosses cylindrées cette saison. Et pour remporter le Scudetto, il faudra aussi compter sur un faux-pas des Lombards.

La question piège à… Andrea Tabacco (Eurosport Italie)

Comment faire sans Zlatan Ibrahimovic? »

« Le Milan AC devrait jouer avec Pato et Robinho comme attaquants avec Kevin-Prince Boateng en soutien derrière, plus qu’Antonio Cassano (à Palerme où Milan a perdu 1-0, il était titulaire aux côtés de Pato et Robinho était sur le banc, NDLR). L’absence de Zlatan n’inquiète pas vraiment les supporters milanais au regard de ses dernières performances. Malgré tout, c’est un élément important dans le dispositif de Massimiliano Allegri et sans lui, c’est une équipe totalement différente ».

Philippe DA COSTA avec A.T et M.F / Eurosport

Barcelone – Messi incertain contre Villarreal

L’étoile du football argentin Lionel Messi, touché à l’adducteur droit, a du déclarer forfait pour le match amical de sa sélection face au Costa Rica (0-0), mardi à San José, a annoncé mercredi son club, le FC Barcelone.

L’attaquant argentin est de ce fait incertain pour le match de la 30e journée de Liga, samedi à Villarreal.

L’encadrement de l’Albiceleste n’a pas souhaité prendre de risques avec sa star qui doit faire face à un mois d’avril dantesque avec le Barça, entre la Ligue des champions et un double « clasico » contre l’ennemi juré du Real Madrid, le 16 ou le 17 avril en championnat et le 20 avril à Valence en finale de la Coupe d’Espagne.

« Des douleurs à l’adducteur de la jambe droite ont empêché Messi de participer au match amical que l’Argentine a disputé face au Costa Rica », a annoncé le Barça mercredi sur son site internet.

Messi a bien tenté de s’échauffer mais n’a tenu qu’une petite minute avant de regagner les vestiaires. Des examens complémentaires doivent être effectués au retour du joueur jeudi à Barcelone, pour savoir s’il peut être rétabli pour jouer samedi à Villarreal.

« La lésion ne semble pas présenter de caractère de gravité mais il faudra attendre les examens qui seront effectués à Barcelone pour connaître le diagnostic définitif », a ajouté le club.

AFP

par Haititempo Posté dans Sport

NBA – Cleveland, petite consolation

Devant son public, Cleveland s’est offert Miami et LeBron James (102-90). Face à son ancienne équipe, James, qui a signé un triple-double, s’est démené en vain. Dans le sillage de Kevin Durant et Russell Westbrook, Oklahoma City est venu à bout des Warriors (115-114). Houston est toujours en course.

Cleveland l’attendait tant. Dans cette saison galère post LeBron James, les supporters des Cavs ont eu une raison de sourire mercredi soir. Sous leurs yeux, leur franchise a fait chuter l’Elu et sa nouvelle équipe (102-90). Humiliés par Miami début décembre (118-90), les Cavaliers ont cette fois-ci quitté les lattes la tête haute. Avec beaucoup d’énergie, une motivation débordante et une belle adresse (56% aux tirs et 9 sur 17 aux primés soit 53%), Cleveland a offert un visage séduisant dans le sillage d’Anthony Parker (20 pts, 7 rbds), J.J. Hickson (21 pts, 12 rbds) et d’un collectif solide. La fête a pourtant bien failli mal tourner .

Après avoir mené de 23 points, les Cavs ont laissé le Heat revenir dans le match. Bien épaulé par Dwyane Wade (24 pts, 4 rbds, 6 pds) et Mike Bibby (23 pts) mais avec un Chris Bosh discret (10 pts, 4 rbds, 4 pds), LeBron James, auteur d’un triple-double (27 pts, 10 rbds, 12 pds), était parti pour refroidir ses anciens fans, qui n’ont eu de cesse de le huer. Mais les Cavs ont su garder la tête hors de l’eau et remettre un coup de collier pour reprendre le large et s’offrir un beau succès. Les Cacs restent malgré tout englués à la dernière place de la Ligue. Miami de son côté occupe le troisième strapontin de la Conférence Est derrière Boston.

Dans les autres matches de la nuit, Oklahoma City a dû attendre la prolongation pour se débarrasser de Golden State (115-114). Kevin Durant, auteur des huit premiers points de son équipe en prolongation, a encore été le grand bonhomme de la soirée avec 39 points, 6 rebonds et 5 passes. Mais Russell Westbrook, qui a parachevé la victoire des siens sur la ligne des lancers, n’a pas été en reste (15 pts, 8 rbds, 9 pds). Si Stephen Curry s’est démené (35 pts, 6 rbds, 5 pds), les Warriors pourront regretter les ratés de Monta Ellis (20 pts, 11 pds mais 9 sur 30 aux tirs). Avec un bon Kyle Lowry (16 pts, 7 rbds, 10 pds), Houston a battu New Jersey (112-87) et reste dans le sillage de Memphis dans la course aux playoffs avec deux victoires de moins. A l’inverse, Phoenix, malgré les efforts de Steve Nash (13 pts, 14 pds) et Marcin Gortat (17 pts, 11 rbds), se retrouve distancé après sa défaite contre Sacramento (116-113), emmené par Marcus Thornton (24 pts, 11 rbds).

NEW JERSEY – HOUSTON : 87-112

CLEVELAND – MIAMI : 102-90

OKLAHOMA CITY – GOLDEN STATE : 115-114 a.p.

SACRAMENTO – PHOENIX : 116-113

G.C. / Eurosport

par Haititempo Posté dans Sport

Qualif. Euro 2012 – Les Pays-Bas ont mûri

Des Pays-Bas façon rouleau compresseur depuis leur finale sud-africaine, c’est le dernier volet de notre série sur les grandes nations européennes. La bande à Sneijder distribue les fessées et semble avoir encore progressé depuis le Mondial. La nouveauté : les Oranje ont retrouvé leur avant-centre.

Une seule défaite, au mauvais moment. Le match qu’il ne fallait pas perdre. Lors de leurs vingt dernières rencontres, les Pays-Bas n’ont subi qu’un seul revers mais c’était en finale de la Coupe du monde. Le reste ? 19 victoires, 45 buts marqués, 10 encaissés. Un vrai rouleau compresseur qui broie tout ce qu’il rencontre. Dernière victime en date, la Hongrie samedi dernier, humiliée sur sa pelouse (0-4). Les éliminatoires pour l’Euro 2012 ne sont qu’une succession d’occasions de mettre en valeur la force de frappe batave. Les Oranje ont l’habitude de survoler les préliminaires sans jamais atteindre le Graal. Alors pas question de se contenter des résultats actuels. « Nous ne serons pas satisfaits tant que nous n’aurons pas gagné l’Euro 2012 », clame Bert van Marwijk.

Malgré le beau parcours jusqu’en finale, le sélectionneur batave a apporté quelques ajustements à son orientation tactique et à son choix des hommes. Pour faire face à la retraite internationale de Giovanni van Bronckhorst, van Marwijk a fait le choix de la jeunesse avec Erik Pieters (21 ans). Dans le coeur du jeu, il apporté davantage de créativité en intronisant van der Vaart, boudé en Afrique du Sud et bouillant avec Tottenham depuis, comme un titulaire indiscutable en lieu et place du controversé De Jong. Un changement qui s’accompagne d’une nouvelle philosophie de jeu.

Huntelaar et la manière

« Van der Vaart change le visage de l’équipe. Avec lui, elle prend plus de risque. Le football anglais l’a rendu plus fort physiquement », constate un van Marwijk qui n’hésite plus à aligner d’entrée cinq joueurs à vocation offensive pour un seul milieu récupérateur. Les Néerlandais sont davantage joueurs depuis le début des éliminatoires, une évolution qui explique les nombreuses déroutes qu’ils infligent à leurs adversaires successifs (0-5 à Saint Marin, 4-1 à la Suède, 0-4 à la Hongrie).

Cette boulimie offensive porte également un nom : Klaas-Jan Huntelaar. Meilleur buteur des éliminatoires avec Klose, l’attaquant de Schalke 04, moyen en Bundesliga (7 buts depuis le début de saison), a profité de la blessure de van Persie après la Coupe du monde pour s’installer en pointe du onze batave. Depuis le début des éliminatoires, il affiche une précision chirurgicale : 16 tirs, 11 cadrés, 8 buts. Les Pays-Bas ont atteint la finale de la Coupe du monde alors que leurs deux attaquants de pointe ont traversé la compétition comme des fantômes. La forme actuelle de Huntelaar rend plus impressionnante encore l’armada néerlandaise. Une sélection qui s’est disciplinée depuis l’affligeant spectacle qu’elle avait fourni en finale (8 cartons jaunes, 1 rouge). Finis les tacles à broyer de la pierre. La bande à Van Bommel s’est assagie, elle est la sélection qui a récolté le moins d’avertissement lors de ces éliminatoires (2). Une seule défaite en 20 matches mais certaines leçons en ont été tirées.

Le onze type en 2011 : Stekelenburg – van der Wiel, Heitinga, Mathijsen, Pieters – van Bommel – van der Vaart, Sneijder – Kuyt, Huntelaar, Afellay ou van Persie.

Prochain match : 29 mars face à la Hongrie.

Eurosport

Matches amicaux – Equipes nationales – Bilic, derrière la fumée

L’étonnant Slaven Bilic est de retour au Stade de France treize ans après le France-Croatie de 1998. Polyglotte, cultivé, diplômé en droit, fumeur invétéré, guitariste talentueux et entraîneur précoce, le sélectionneur croate, héritier du loufoque et génial Miroslav Blazevic, ne passe pas inaperçu.

Jusqu’à la fin de ses jours, on lui parlera sans doute de cette minute de 1998, avec Laurent Blanc, où le Président a récolté une expulsion. Les deux joueurs se sont expliqués depuis. Bilic a toujours insisté sur le fait que le Français avait bien eu ce geste, peu importe qu’il l’ait amplifié. Fan de Costacurta, le Croate a surtout avoué avoir été marqué par la double suspension de l’Italien pour les finales de la Ligue des Champions de et de la Coupe du monde 1994 pour cause d’avertissements en demi-finale. A Saint-Denis, il est sous le coup d’une suspension au prochain avertissement. le spectre d’un double carton jaune fatal lui revient comme un flash lorsqu’il se frictionne avec Blanc. A côté de lui, Igor Stimac lui hurle de se mettre à terre. La suite est connue. M. Garcia Aranda, l’homme qui avait annulé le ciseau de Laslandes contre Dortmund en 1997, une fois de plus, ne sera pas dans un grand soir pour les Français.

Pourtant, réduire Bilic et la Croatie de 1998 à ce geste serait injuste. Sans Alen Boksic, mais avec Suker, Jarni, Vlaovic, Asanovic, Stanic, Prosinecki, les Croates ont surpris le monde entier cette année-là en atteignant les demi-finales. Lors de la causerie d’avant-match contre l’Allemagne, Blazevic avait prévu un discours tactique sur la façon d’empêcher les centres d’arriver sur la tête de Bierhoff, mais à voir celle de ses joueurs, il a vite changé d’avis. « Vous devez aller sur le terrain aujourd’hui et mourir pour le drapeau croate, et pour tous les gens qui ont donné leur vie pour ce pays ». Résultat, 3-0, et un match parfait. Dans le livre Behind the Curtain, de Jonathan Wilson, Bilic raconte cette période: « Nous avions un groupe de qualité mais notre grande force était que nous étions des amis. Dans une sélection, chacun vaque à ses occupations, écoute de la musique dans son casque, ou joue aux jeux vidéos. Nous étions tout le temps ensemble, juste heureux de partager ces moments et de représenter notre pays. C’est ce qui a fait notre force ».

Une fracture de fatigue à la hanche jamais surmontée

De la force et du courage, Bilic en a eu besoin, puisqu’il a disputé le Mondial avec une fracture de fatigue à la hanche. Cette blessure aggravée a signé la fin de sa carrière, à la grande colère des fans et de la direction d’Everton, qui avait mis 6 millions d’euros sur la table à l’été 1997 pour le débaucher de West Ham, avec un salaire conséquent à la clé. Résultat, 26 matches de championnat en trois ans, et une indemnité d’un million d’euros pour rompre son contrat en 2000. Aujourd’hui, Bilic roule toujours en jeep parce qu’il lui est physiquement difficile de s’installer dans de plus petites voitures. Après une dernière pige chez lui au Hajduk Split, Bilic est brièvement devenu coach de l’équipe, jusqu’en 2002. Puis, pendant deux ans, il a troqué le banc de touche et les crampons pour la scène et sa Gibson Explorer rouge. Musicien émérite, Bilic est guitariste du groupe de rock à succès Rawbau, avec lequel il a notamment signé la chanson officielle des Croates à l’Euro 2008 Vatreno Ludilo, un morceau endiablé et entraînant.

En 2004, Bilic a repris du service avec les moins de 21 ans croates, en compagnie de son ami Aljosa Asanovic. C’est avec lui qu’Eduardo, Modric, Corluka, ont connu leurs premières sensations sous le maillot à damier. Aussi lorsqu’il a succédé à Zlatko Kranjcar (père de Niko) en 2006 à la tête de la sélection, l’objectif était clair: redonner à cette équipe le sens du jeu, et une identité technique que les retraites de Boban, Asanovic et Prosinecki lui avaient fait perdre. Asanovic et Prosinecki ont fait partie de l’aventure dans le staff, jusqu’à ce que le blond ne parte voler de ses propres ailes à l’Étoile Rouge de Belgrade il y a quelques mois. Les premiers temps de l’ère Bilic sont couronnés de succès. Modric et Eduardo régalent, la Croatie est de nouveau séduisante à voir jouer, et elle se paie l’Angleterre dans un groupe difficile. A une minute près, les Croates sont en demi-finale de l’Euro 2008, mais la persévérance turque en décide autrement. Comme prévu, Modric est la révélation technique du tournoi avec le Russe Arshavin.

Incontesté à son poste

Puis, malgré une campagne qualificative 2010 ratée pour cause de manque d’humilité, et deux raclées encaissées contre l’Angleterre de Capello, il n’est venu à l’idée de personne de démettre Bilic de ses fonctions. D’abord, il est le garant de la continuité du football croate, l’a fait remonter après le creux de 2000, et lui a redonné sa touche technique. Ensuite, tous les joueurs sont derrière lui, y compris Dario Srna et Ivica Olic par exemple, que Bilic n’avait pas hésité à écarter de l’équipe pour indiscipline avant un match capital en Russie. Enfin, qui pourrait-on mettre à la place? Slaven Bilic est le genre de mec atypique aux multiples talents et casquettes, capable de passer la nuit à parler aussi bien de Modric que de Gary Moore, dans une pièce enfumée, et à la fin, il offre le café et ramène tout le monde chez lui. Quelqu’un dont le football a besoin pour rester humain et attachant.

Eurosport

Tennis: Bartoli passe, Gasquet cale, Razzano abandonne

MIAMI (Etats-Unis) (AFP) – La N.1 française Marion Bartoli a poursuivi sa route à Miami en se qualifiant facilement dimanche pour les 8e de finale alors que le contingent tricolore s’est allégé de trois unités, avec les éliminations de Richard Gasquet, Virginie Razzano et Michaël Llodra.

Bartoli (N.15), plus en jambes que jamais, a surclassé la Russe Ekaterina Makarova 6-0, 6-2 et continue sur la lancée de sa finale à Indian Wells, où elle avait livré une belle bataille à la N.1 mondiale Caroline Wozniacki.

Gasquet (N.17) avait lui aussi brillé dans le désert californien, atteignant les quarts de finale après avoir battu consécutivement deux joueurs du Top 10 mondial (Jurgen Melzer et Andy Roddick). Mais, « en manque de jus », il a calé au 3e tour en Floride devant l’Américain Mardy Fish (N.14) 6-4, 6-3.

Razzano a jeté l’éponge dans le troisième set de sa rencontre du 3e tour avec la Serbe Ana Ivanovic (N.19), vaincue par une blessure à la cuisse gauche qu’elle s’est faite à l’entraînement la semaine dernière. Par prudence, en vue du barrage de Fed Cup en Espagne à la mi-avril, elle n’a pas insisté.

La Nîmoise, 101e mondiale, était pourtant bien partie après avoir enlevé le premier set 6-2 mais l’ex N.1 mondiale avait rééquilibré les débats dans le deuxième (6-2) et menait 3 jeux à zéro quand Razzano a finalement dit stop.

Quatrième Français en lice dimanche sur l’île de Key Biscayne, Michaël Llodra (N.23) a cédé au 3e tour en trois sets (5-7, 6-3, 5-7) devant l’Espagnol Marcel Granollers (55e ATP) alors qu’il a servi pour le match.

« Je suis forcément frustré car j’avais la porte ouverte sur un autre match mais j’ai bien joué malgré tout », a indiqué le Parisien, victime d’une contracture à une fesse après 2 h 40 min d’effort « en plein cagnard ».

Bartoli surfe sur une vague de confiance depuis quelques semaines et cela se voit sur le court. « J’ai commencé fort, j’ai gardé le pied sur l’accélérateur et je n’ai jamais ralenti, a-t-elle expliqué. En plus, j’ai bien servi. Cela m’a permis de faire un match assez rapide » (1 h 02 min).

Par une très forte chaleur, particulièrement exigeante pour l’organisme, il était important pour la N.1 française, qui vient de revenir dans le Top 10 mondial (10e) pour la première fois depuis juin 2008, de faire vite.Elle rejoue en effet dès lundi face à la Russe Vera Zvonareva (N.3), contre laquelle elle n’a gagné que deux fois en dix rencontres.

Bartoli crédite sa nouvelle méthode d’échauffement, élaborée par son père Walter, comme source de ses bons résultats. Les jours de match, elle effectue un entraînement « intense » pendant 1h30 à 2h00 quelques heures avant d’entrer sur le court. Elle commence ainsi les matches avec un avantage physique. « J’ai mis ça en place à Doha et depuis, j’ai des bons résultats. Ce n’est pas une recette miracle mais ça marche », a-t-elle déclaré.

Le Richard Gasquet d’Indian Wells n’avait quant à lui pas fait le voyage jusqu’en Floride. C’est un autre Gasquet, « crispé », « manquant d’énergie », « un peu stressé », qui a affronté Mardy Fish et qui a perdu presque sans combattre face à un joueur qui n’a pourtant passé que 36% de ses premiers services.

Le Biterrois, qui a « mal servi », a manqué sa chance dans le 7e jeu de la seconde manche quand il n’a pas pu convertir deux balles de break, la deuxième sur second service, qui lui auraient permis de bien redresser la situation.

Gasquet n’est décidément pas à l’aise à Miami, où il avait été contrôlé positif à la cocaïne en 2009 et où il n’a gagné que deux matches depuis 2003.

AFP

par Haititempo Posté dans Sport

Miami: Novak Djokovic continue sa promenade de santé

MIAMI (Etats-Unis) (AFP) – Novak Djokovic, N.2 mondial, a écarté sans ménagement l’Américain James Blake (6-2, 6-0) dimanche au 3e tour du tournoi Masters 1000 de Miami pour enregistrer sa 20e victoire d’affilée et rester invaincu en ce début de saison 2011.

Depuis 30 ans, seulement deux joueurs ont fait mieux que le Serbe de 23 ans pour commencer une saison: l’Américain John McEnroe avec 39 victoires en 1984 et l’ex-Tchécoslovaque Ivan Lendl avec 25 victoires en 1986.

Dans sa marche triomphale, Djokovic a remporté l’Open d’Australie et les tournois de Dubaï et d’Indian Wells (Masters 1000) et s’est installé au deuxième rang mondial en lieu et place du Suisse Roger Federer.

En comptant les deux simples gagnés en finale de la Coupe Davis contre la France en décembre à Belgrade, Djokovic en est à 21 matches gagnés d’affilée.

Le Serbe rencontrera en 8e de finale son compatriote Viktor Troicki (N.16), contre lequel il reste sur huit victoires d’affilée, dont deux ces deux derniers mois, durant lesquelles il ne lui a cédé que trois malheureux sets.

Face à Blake, tombé au 173e rang mondial et invité par les organisateurs à Miami, il n’a eu besoin que de 52 minutes pour s’imposer. Vendredi pour son entrée en lice dans le tournoi, il n’avait laissé qu’un jeu à l’Ouzbek Denis Istomin (6-0, 6-1) pour régler l’affaire en seulement 48 minutes.

Djokovic a pris cinq fois le service de l’Américain, se montrant dominant en retour de service (seulement 58% de points gagnés par Blake sur ses premiers services). Le Serbe n’a en outre perdu que huit points (sur 37) sur sa mise enjeu et n’a du coup pas eu à faire face à la moindre balle de break.

AFP

par Haititempo Posté dans Sport

NBA – Los Angeles et Miami en démonstration

PARIS (AFP) – Les Lakers de Los Angeles, tenants du titre NBA, ont obtenu dimanche soir une 15e victoire en 16 matches en faisant exploser la Nouvelle-Orléans (102-84), alors qu’à l’Est Miami Heats poursuit sa série avec un 5e succès face à Houston (125-119), et San Antonio chute pour la 3e fois d’affilée.

Kobe Bryant 30 points, Pau Gasol 23 pts, il n’en fallait pas moins pour que les Lakers donnent le tournis aux Hornets. Avec cette victoire à domicile Los Angeles s’accroche à sa 2e place dans la conférence Ouest dominée par les Spurs de Tony Parker pourtant encore battus cette fois à Memphis (111-104). Terminer au deuxième rang assurerait aux Lakers l’avantage du terrain lors des play-offs. Leurs premiers poursuivants les Mavericks de Dallas, vainqueurs à Phoenix (91 à 83) dimanche soir, ne comptent qu’une victoire de moins.

Ce succès est aussi de bon augure car ce match pourrait être une des affiches des play-offs.

Le leader San Antonio, avec un George Hill en forme (30 pts) et un Tony Parker solide (20 pts) mais sans Tim Duncan a subi une 3e défaite de rang, après Denver et Portland, face aux Grizzlies.

Les Spurs ont joué pratiquement la moitié du match sans leur meneur Manu Ginobili blessé au quadriceps gauche. « Nous n’avons pas le temps de nous inquiéter pour ça », a déclaré Parker à l’issue de la rencontre. « Nous devons continuer à jouer et prendre des points », a poursuivi le Français.

Les Spurs peuvent encore mathématiquement perdre la tête de la conférence en fin d’exercice.

A l’Est le trio infernal de Miami composé de LeBron James, Dwyane Wade et Chris Bosh a encore fait parler la poudre face aux Houston Rockets. Le triumvirat comptabilise à lui seul 94 des 125 points de l’équipe, 33 pour James, 31 pour Bosh et 30 pour Wade. Trois joueurs à 30 points, une première pour la franchise floridienne. Les 29 points de Kevin Martin et les 28 de l’Argentin Luis Scola n’auront pas suffit à stopper la tornade.

Les Heats (51 vic./22 def.) pointent au 3e rang de leur conférence dominée par les Chicago Bulls de Joachim Noah (53 vic./19 def.). Les Boston Celtics s’intercalent entre les deux mais avec un match en moins.

AFP

par Haititempo Posté dans Sport

FC Barcelone: carton rouge pour la cigarette au Camp Nou

BARCELONE (Espagne) (AFP) – Le stade du FC Barcelone, le Camp Nou, pourrait être l’un des premiers en Espagne à exclure totalement la cigarette, en interdisant aux supporteurs de fumer dans les gradins, a-t-on appris lundi auprès du club.

La direction du club, actuel leader de la Liga et champion d’Espagne en titre, va proposer aux « socios » (membres) du club, lors d’une prochaine assemblée, d’interdire cigarettes et cigares dans les travées de ce stade de 99.354 places.

« Nous demanderons à l’assemblée l’approbation de l’intiative « Camp Nou sans fumée », c’est cohérent avec les valeurs du Barça », a expliqué Jordi Mones, un dirigeant du FC Barcelone.

En cas d’approbation par les « socios », la mesure entrerait en vigueur la saison prochaine, a précisé Sandro Rosell, président du FC Barcelone lors d’une conférence de presse pour présenter l’initiative.

Malgré l’entrée en vigueur en début d’année en Espagne d’une nouvelle loi anti-tabac plus stricte, interdisant notamment de fumer dans les bars, la cigarette reste autorisée dans la plupart des lieux publics ouverts comme les stades.

AFP

par Haititempo Posté dans Sport

Neymar irrésistible face à l’Ecosse

Le Brésil, emmené par son nouveau prodige Neymar, auteur d’un doublé et d’une performance irrésistible, a renoué avec la victoire contre l’Ecosse (2-0) dimanche après-midi à Londres, après deux défaites consécutives en match amical.

Battue sans briller lors de ses deux dernières sortie contre l’Argentine et la France (0-1 à chaque fois), la Seleçao a montré un visage autrement plus séduisant, sous l’impulsion du jeune Neymar, 19 ans, qui a éclaboussé de tout son talent la rencontre.

L’attaquant de Santos (1re div. brésilienne) a d’abord ouvert le score en fin de première période, au terme d’une belle action collective ponctuée d’une frappe millimétrée dans le but de McGregor (42), avant d’asseoir le succès des siens en transformant un penalty qu’il a lui-même provoqué (77).

Outre ses deux buts, la performance du joueur de Santos a été magnifiée par un véritable récital de gestes techniques, le plus souvent beaux et efficaces. Neymar a ainsi souvent été à l’origine des nombreuses occasions franches de son équipe et l’addition aurait dû être bien plus salée encore si seulement ses compagnons d’attaque et lui même avaient été un peu plus réalistes encore.

Au retour des vestiaires, le jeune homme à la coupe de cheveux façon « mohican », sacré champion d’Amérique du Sud des moins de 20 ans en février (9 buts), voyait ainsi son tir heurter le dessus de la transversale (47). Avant que Ramires par deux fois manque à son tour de doubler le score (48, 52).

L’Ecosse, à la recherche d’une première victoire contre les Auriverde (huit défaites, deux nuls), n’eut, elle, qu’une franche occasion de prendre l’avantage, à la 39e minute, mais Whittaker croisa trop sa tête.

Trois minutes plus tard, Neymar faisait mouche une première fois… sous les yeux du néo-retraité Ronaldo, apparu, avant la rencontre, sur la pelouse de l’Emirates Stadium pour recevoir un hommage appuyé. Le « Fenomeno » a ainsi peut-être vu la naissance d’un autre.

AFP

par Haititempo Posté dans Sport

Klose veut battre le record de Gerd Müller

Miroslav Klose, auteur de ses 60e et 61e buts sous le maillot allemand contre le Kazakhstan (4-0) samedi, s’est fixé comme objectif de battre le record de Gerd Müller, meilleur buteur de l’histoire de la Nationalmannschaft avec 68 réalisations.

« Maintenant que je suis si proche, je veux naturellement le dépasser », a expliqué Klose qui a disputé contre le Kazakhstan son 107e match en équipe d’Allemagne, quasiment dix ans jour pour jour après sa première sélection.

« J’en ai déjà parlé avec Gerd et il ne sera pas en colère si je le dépossède de son record. Il m’a assuré qu’il serait même heureux pour moi. De toutes façons, il est et restera le « Bombardier », personne ne pourra jamais le détrôner », a souligné Klose.

Gerd Müller, surnommé le « Bombardier », a en effet inscrit ses 68 buts en 62 sélections entre 1967 et 1974.

Klose reste sur une série de six matches internationaux consécutifs où il a marqué au moins une fois, ce qu’aucun autre joueur allemand n’avait plus réussi depuis 30 ans.

S’il est aligné contre l’Australie mardi en match amical, l’attaquant du Bayern Munich, relégué sur le banc des remplaçants en Bundesliga, rejoindra par ailleurs Jürgen Klinsmann à la 2e place du classement des joueurs les plus utilisés en sélection allemande (108).

« Miro » ne se croit toutefois pas capable de battre le record de Lothar Matthäus: « Je vais avoir 33 ans cet été, j’espère que mes jambes vont me permettre de disputer encore quelques matches, mais battre les 150 sélections, cela me paraît illusoire », a-t-il reconnu.

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Lyon championne pour la 5e fois consécutive

L’Olympique lyonnais est assuré de décrocher son 5e titre de champion de France de football féminin consécutif à quatre journées de la fin après sa victoire obtenue dimanche à Montpellier (1-0) grâce à un but de Wendy Renard inscrit à la 60e minute.

Les Lyonnaises peuvent toujours réaliser un triplé. Elles sont toujours en course en Ligue des Champions. L’OL affrontera le club anglais d’Arsenal en demi-finale.

Le club rhodanien peut aussi envisager de gagner le Challenge de France (coupe de France féminine). Lyon affrontera Juvisy, en déplacement, en quarts de finale.

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Euro-2012: l’Angleterre assomme le Pays de Galles en quinze minutes

LONDRES (AFP) – L’Angleterre a assommé le Pays de Galles en marquant deux buts dans le premier quart d’heure pour remporter une facile victoire 2 à 0, samedi à Cardiff, qui lui permet de reprendre la tête du groupe G des éliminatoires pour l’Euro-2012.

Avec trois victoires et un nul, les Anglais sont à égalité de points à mi-parcours avec l’étonnant Montenegro qu’ils devancent à la différence de buts.

Les Gallois ont perdu leurs illusions après sept minutes lorsque le défenseur James Collins a maladroitement déséquilibré son coéquipier d’Aston Villa Ashley Young dans la surface, provoquant un penalty transformé par Frank Lampard.

Les Anglais ont creusé l’écart à la 14e minute sur une superbe action de 80 mètres en trois touches de balle: une longue ouverture du latéral Glenn Johnson, un centre à ras-de-terre de Young et une reprise à bout portant de Darren Bent, un autre « Villan ».

Après ce début idéal, la sélection aux Trois Lions a pu gérer tranquillement la rencontre. Il n’y a plus guère eu d’actions dangereuses, si ce n’est un bon tir du jeune capitaine gallois Aaron Ramsey (63).

Cette victoire n’a évidemment rien d’un exploit pour les Anglais car le Pays de Galles, une équipe très limitée techniquement qui avait perdu ses trois premiers matches en ne marquant qu’un seul but (lors d’une défaite 4 à 1 contre la Suisse), était en plus privée de son meilleur joueur, l’ailier de Tottenham Gareth Bale.

Elle donne tout de même de l’air Fabio Capello. Le sélectionneur était accusé d’avoir pris le risque de déstabiliser le vestiaire en rendant le brassard de capitaine à John Terry. Le défenseur de Chelsea en avait été privé un an plus tôt pour avoir eu une liaison avec l’ex-compagne d’un coéquipier.

Ce retour en grâce, s’il n’a peut-être pas plu à tous les joueurs anglais, n’a en tout cas pas eu de conséquence sur le cohésion du groupe sur le terrain.

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Epiés, Ribéry et Evra avancent à reculons

Bien bavards en début de semaine pour leur grand retour en équipe de France, les désormais ex-mutins de Knysna Franck Ribéry et Patrice Evra ont été moins éloquents vendredi contre le Luxembourg (2-0) en qualifications de l’Euro-2012.

Epiés par toute une nation, les deux hommes, dont les prises de parole lundi et mercredi avaient rappelé leur rôle dans la grève estivale, ont en effet livré des prestations aux antipodes de celles qu’ils proposent ces derniers temps au Bayern Munich et à Manchester United.

La complicité de Benzema et Nasri a longtemps esseulé Ribéry, qui a attendu la fin de la rencontre pour hausser son niveau.

Malgré un comportement exemplaire, l’attaquant de 27 ans, pour sa 49e sélection et après trois matches de suspension, n’a jamais réussi à exploiter les quelques ballons qu’il a eu à négocier dans ce couloir droit qui n’est pas le sien en Allemagne.

Ainsi, l’ex-idole de 2006 tombé depuis en disgrâce a eu deux fois l’occasion de lancer l’attaquant madrilène des Bleus, mais, incapable de le servir dans le tempo (17, 88) ou de doser son ballon (32), il ne l’a jamais trouvé. Nettement plus à gauche en seconde période, Ribéry a ensuite montré qu’il y était plus à l’aise.

Accolade de Gourcuff
Pourtant, l’accolade de Gourcuff au coup d’envoi aurait dû le mettre dans d’excellentes dispositions.

Le Lyonnais, avec lequel les relations seraient pour le moins fraîches depuis ce catastrophique Mondial en Afrique du Sud, avait en effet tenté de faire la paix en venant vers lui. Ensuite, +Yo+ n’a jamais hésité à chercher son partenaire et celui-ci lui a même rapidement rendu la politesse (19).

Juste après avoir envoyé bien au dessus un coup franc qu’il avait lui-même provoqué, le Munichois a vu Gourcuff offrir le break à l’équipe (72). Mais il ne peut pas s’enorgueillir d’une passe décisive puisque le capitaine luxembourgeois a contré sa transmission…

S’il n’a donc pas réussi à inscrire son 8e but en Bleu, « Francky », qui livrera sûrement mardi au Stade de France face au public un autre combat, peut au moins se réjouir d’avoir publiquement fait un pas sur le chemin de la paix.

Egalement scruté, Evra, intercalé entre Ribéry et Gourcuff pendant les hymnes à la manière d’un trait d’union, n’a pas plus que le premier réussi à s’illuster sur le terrain.

L’ombre d’Abidal
L’ex-capitaine des Bleus a d’abord commencé bien timidement, semblant se contenter de tenir un couloir gauche que personne en face ne menaçait. Souvent à l’arrêt et il est vrai peu aidé par un Malouda une nouvelle fois attentiste devant lui, le Mancunien a réalisé de nombreuses passes vers ses défenseurs.

Rapidement fragilisé par quelques fautes sifflées contre lui et surtout par un contrôle facile qu’il a raté (15), laissant ainsi filer le ballon en touche, Evra a donné l’impression d’être écrasé par l’ombre d’Abidal, le Barcelonais qui soigne actuellement une tumeur au foie et à qui il doit probablement d’avoir été rappelé après ses cinq matches de suspensions.

A leur décharge, Ribéry et Evra peuvent estimer qu’il n’ont pas plus démérité que leurs partenaires, quasiment tous décevants face à ces modestes Luxembourgeois.

Mais conscients tous deux qu’il partent aussi de plus loin que les autres Bleus, ils devront montrer plus s’ils veulent convaincre Laurent Blanc et transformer en ligne droite une reprise en pointillés.

La réception mardi de la Croatie en amical leur offrira peut-être rapidement une nouvelle opportunité de prolonger l’opération rachat.

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