RAPPORT SEJOUR SELECTION NATIONALE U‐17 A MONTEGO BAY

Par : Dr Yves Jean Bart
Médecine Interne, Médecine du Sport Président de la Fédération Haïtienne de Football (FHF)

La Sélection Nationale des moins de 17 ans, qualifiée pour la phase finale du championnat de la CONCACAF de la catégorie, compétition également qualificative pour la Coupe du monde de la catégorie FIFA Mexico‐2011, a laissé Port au Prince, le 3 Février à bord d’un avion charter de la compagnie nationale TORTUGAIR.

Partie vers la mi‐journée la délégation toucha terre environ 1 heure plus tard à l’aéroport de Montego Bay ; l’avion transportait 19 membres de la délégation dont 15 joueurs et 4 officiels parmi ces derniers deux Brésiliens, l’un préparateur physique et l’autre entraineur de gardien de but.

Visite médicale continue et à répétition :
Vu qu’il n’y a pas de consulat jamaïcain en Haïti nos démarches pour l’obtention de visa débutèrent un mois environ avant la date du départ, via la Concacaf aux USA, par l’envoi de toutes les informations personnelles pour les joueurs (passeport, date de naissance, etc…) ; finalement, environ 1 heure avant le départ de Port au Prince une lettre confirmant que les visas seront délivrés à l’aéroport nous fut envoyée via internet.

Inédit : révision médicale avant l’octroi des visas à l’aéroport :
Le 1er Contact avec le sol jamaïcain fut avec avant une équipe du Ministère de la santé qui, dans une salle de l’aéroport et avant même que les visas furent octroyés procéda à un examen interrogatoire médical copieux de chaque membre de la délégation ; les mêmes questions revinrent pour chacun des arrivants : aviez vous la diarrhée ? La fièvre ? Vous sentez vous bien ? Avez‐vous la migraine ? Aviez vous souffert de cholera ?; interrogatoire suivi d’un bref examen physique et d’une évaluation de la température par le biais d’un thermomètre place sous les aisselles.

Follow up médical ou persécution discriminatoire :
Cette même opération de « follow up médical » allait se répéter quasiment chaque trois jours, puisque l’équipe qui avait été présente à l’aéroport devait visiter la délégation chaque deux à trois jours dans le guest house de Falmouth toujours le même interrogatoire, et le contrôle régulier de température, au point que les joueurs crièrent à l’harassement médical. Après quelques heures à l’aéroport les visas leur furent octroyés et le groupe parti en autobus en direction de la ville de Falmouth ; la Fédération avait décidé, vu l’importance du tournoi et nos chances certaines de qualification pour la prochaine coupe du monde d’arriver tôt à la Jamaïque et de nous acclimater aux conditions du tournoi ; la 1ère partie du séjour, du 3 au 12 février, fut donc totalement à notre charge , tant pour l’organisation que pour le financement ; à ce sujet , la FHF avait chargé un consultant jamaïcain établi à Miami, Noel Miller, qui a été toujours assez proche du football haïtien de coordonner l’ensemble du séjour pour nous en terre jamaïcaine ; le groupe fut rejoint le lendemain , 4 février, par Wilner Etienne, l’entraineur en chef, qui, compte tenu de la capacité limitée de l’avion charter (19 places seulement), avait fait le voyage via Miami ; la FHF voulait aussi qu’il puisse recueillir trois joueurs qui voyageaient de Paris.

Trois autres joueurs nés en France, Jefferson Savey, Luckenson Démosthène, Renato Etienne, licenciés en France arrivaient, via Miami , de Paris en compagnie de Wilner Etienne le 4 février par un vol de American Airlines ; le groupe allaient être complet d’abord le 9 février avec l’arrivée de Clifford Nau qui va à l’ecole aux USA de même que Andy Anglade, lui aussi vivant aux USA, arrivé de Miami le 11 février ; l’entraineur Edson Tavares, le coach brésilien arrivait de Salvador via Miami en compagnie du Président de la FHF ; le dernier arrivé fut le Team manager Jean Roland Dartiguenave , rentré de Port au Prince le 13 dans la matinée.

Le 12 Février, la délégation fut transportée de Falmouth à Montego Bay à l’Hôtel IBERO STAR HALL BEACH en compagnie de plusieurs autres équipes venues participer au tournoi, dont Panama, Salvador, CUBA, USA, Canada, COSTA Rica..etc.etc.

Jusqu’au 1er match le 14 février il n’y eut pratiquement aucun incident sinon l’Entraineur Edson Tavares, Entraineur brésilien de la sélection nationale senior arrivé le 10 février du Salvador où la sélection nationale senior avait joué un match amical le 9 février pour conseiller le staff des U‐17.

Deux joueurs et Tavares souffrant de fièvre :
Le matin du match, le 14, Edson Tavares se réveillait encore avec une fièvre qu’il avait signalé la veille malgré les médicaments qu’il avait reçus (tylenol 500 mg 4 q.i.d + acide ascorbique 1gm q a.m) ; pire , il avait des frissons et je recommandai d’alerter l’agent de liaison et de l’emmener aux soins comme c’est prévu dans ce genre de tournoi : il ne se rendit pas au stade ; par contre, les deux joueurs dirent se sentir mieux et furent même retenus parmi les 18 inscrits sur la feuille de match ; Mieux, Londeau débuta au poste d’arrière gauche ; mais en cours de match leur état se dégrada si bien qu’on dut les emmener à l’Hôpital où d’ailleurs ils rencontrèrent Edson à leur arrivée qui était là depuis la matinée.

Des joueurs sains déclarés symptomatiques et contraints :
Isolé peu après le match et avant même de regagner les tribunes pour assister au second match USA‐CUBA, la même équipe médicale qui les suit depuis leur arrivée, se présenta au stade et invita la délégation au complet dans une salle attenante aux vestiaires : la même routine avec les mêmes questions ; cette fois ils estimèrent que deux autres joueurs, Gédéon Daniel, et Rommel Desrosiers, avaient une température « borderline » , (37.7 selon les joueurs) et leur demandèrent de les accompagner.

Agression et harassement jusqu’aux vestiaires :
Les quatre joueurs, plus l’agent de liaison, (un haïtien vivant en Jamaïque, curieusement fut obligé lui aussi de se soumettre au contrôle), furent invités à les suivre a l’Hôpital ; la souffrance allait être dure pour les joueurs qui venaient de disputer un match par presque 40 degrés à l’ombre (coup d’envoi à midi 30) ; estimant qu’ils avaient perdu trop de temps dans un Hôpital surchargé où l’on faisait peu cas de leurs problèmes et de leur statut alors que les règlements de la coupe du monde prévoient un traitement de la classe la plus élevée, Edson, l’agent de liaison et les 4 autres joueurs, fatigués par toute une journée d’attente, sans aucune nourriture, sur une chaise dans la salle d’attente décidèrent de regagner l’Hôtel IBERO STAR; après les avoir examinés, constatant qu’ils aveint une symptomatologie ressemblant à la malaria je demandai à être conduit à une pharmacie pour acheter des médicaments anti‐malariques parce que il y en avait pas dans notre trousse d’urgence ;celles de Falmouth étant fermées, on nous conduisit à JJ Pharmacie à Montego Bay mais il nous fut demandé une prescription « jamaïcaine » ; on partit alors à la recherche d’un médecin pour s’occuper de nos patients lorsqu’un coup de fil d’un Collègue de football de la FIFA le Jamaïcain Tony James m’invita à retourner précipitamment le rejoindre ; devant son insistance je rebroussai chemin pour l’Hôtel.

Avec la Directrice de la Concacaf, Mme Jill Francisco, ils m’expliquèrent que les joueurs et l’entraineur qui dépités, venaient de regagner leurs chambres d’Hôtel se devaient sans délai de retourner à l’Hôpital sous peine d’être forcés de le faire par la Police ; ma réplique fut qu’on avait besoin de soins donc très envie d’aller a l’Hôpital pour faire soigner les deux joueurs et le Professeur Tavares mais qu’ils avaient été maltraités au Cornwell regional Hospital de Montego Bay et auraient préféré se rendre à une clinique privée ; apparemment ,on n’avait pas de choix et on décida d’y aller après avoir reçu l’assurance qu’un médecin les attendait ; je les accompagnai au Trelawny medical center a Falmouth medical center sans qu’il nous ait été dit qu’ils seraient traités « retenus ; à noter qu’on exigea que Rommel et Gedeon, toujours en forme excellente avaient été aussi demandes à l’hôpital ; on nous assurait que ce serait bref si bien que tout ce monde partit sans aucun effet personnel; là encore, l’attente fut très longue..très longue dans un centre peu salubre au milieu d’indigents de conditions diverses très pas de inconfortables ; vers minuit un médecin hindou se présenta et leur annonçait qu’ils devaient rester à l’Hôpital ; notre étonnement fut révoltant puisque on conduisit le groupe incluant l’agent de liaison jusqu’au fonds dans une vieille bâtisse, d’une saleté inqualifiable ; les deux assez souffrants s’installèrent à l’étage dans une chambre commune avec une dizaine d’autres patients (quel isolement ?) dans des lits, étonnamment au milieu de patients souffrant de divers type de pathologie ; les deux autres Gédéon et Rommel,(le blanc décide qu’ils sont malades), bien portants, se mirent à pleurer, et décidèrent, avec l’agent de liaison, encore curieusement mis aussi dans le lot des malades, de rester sur la cour au milieu des halliers et sous une pluie fine ; le Professeur Tavares refusa systématiquement de rester dans ces lieux insalubres et retourna avec moi, en compagnie d’un ami venu nous véhiculer a l’Hôtel (la camionnette des services de santé était repartie sans nous avertir) ; vers 4 heures du matin après avoir en vain attendu un retour d’appel de mes amis Messieurs Burrel et Reid, deux Amis de la Fédération jamaïcaine de football que nous avions alertés devant cette situation.

Prisonniers à l’Hôpital ou dans un hotel:
Le lendemain, c’était l’ouverture du Congrès de la Caribbean Football Union en présence du Ministre des Sports et de la Jeunesse de la Jamaïque, (une Dame aux belles manière qui essaya d’atténuer le forfait), du Maire de Montego Bay; dès la pause, j’attirai leur attention sur la nécessité d’offrir des conditions d’hospitalisation plus commodes à des athlètes de haut niveau et des Ambassadeurs de notre pays ; le Président de la Concacaf, organisa une réunion d’urgence et la Ministre décida de prendre le dossier en charge ; mieux elle nous accompagna à l’Hôtel des joueurs, se réunit avec eux, et dans un beau discours les rassura que leurs quatre compagnons allaient être déplacés dans un hôpital « new » avec une équipe médicale spécialement désignée pour être à leur service ; mieux, elle se rendit personnellement à la chambre de Monsieur Tavares et le rassura que ce qui avait été enregistré la veille était du passé et qu’elle allait personnellement l’accompagner dans sa voiture au nouveau centre médical, propos qui convainquirent le coach qui prit immédiatement ses bagages ; et descendit dans le lobby de l’Hôtel.

Des mensonges pour amadouer :
Le drame est qu’aucune des promesses ne fut suivie de concrétisation ; au contraire, peu après le départ de la Ministre qui s’excusa de devoir se déplacer pour une urgence au Parlement à Kingston, le Maire de Montego Bay, accompagné cette fois ci d’Hommes armés renforcés par des agents de sécurité menaçant de l’hôtel, accompagnant la même équipe médicale se présenta à l’Hôtel en annonçant que tout le groupe devait les suivre à l’hôpital ; il leur fut répliqué que c’était l’heure d’entrainement de la sélection, qu’on ne pouvait pas la modifier et qu’il fallait attendre leur retour pour le « follow‐up » médical ; ils empêchèrent de force l’équipe de monter dans l’autobus, et, la mort dans l’âme on persuada les joueurs d’accepter le court entretien dont on pensait qu’il allait être le plus bref possible pour partir à l’entrainement, le match du lendemain étant capital pour la qualification au 2ème tour.

La Ministre partie, la situation allait se dégrader malgré les efforts de Mme Jil Francisco, la Directrice de compétitions de la Concacaf, qui lutta pour freiner l’agressivité des « gorilles » de l’Hôtel et des hommes armés qui accompagnaient le Maire.

Où donc certains jeunes ont contacté la malaria imaginaire ? :
L’entretien se transforma en prison puisque après les contrôles de températures, il nous fut annoncé que neuf autres personnes ( les joueurs Benchi Estama, Clifford Nau, Jefferson Savey, Georges Kerlens, Edson Etienne, Renato Etienne, le team manager Jean Roland Dartiguenave, le responsable d’équipement Max Bien Aimé, un parent de joueurs vivant aux USA , M Anglade, et venu par hasard dans la salle et offrant ses services comme traducteur) furent déclarées avoir une température borderline donc « cataloguées malades » et donc doivent aussi aller en isolement à l’Hôpital ; on n’avait pas de choix tout en faisant remarquer que si la Jamaïque est un pays « malaria free », c ‘est à dire donc qu’il n’y a pas d’anophèle, le vecteur ici, comment donc des jeunes gens arrivés directement de France et des USA… Mais l’attitude n’était pas au dialogue et surtout « in jamaica we have our protocole » revint à chaque tentative pour comprendre ; et qui n’ont jamais laissé ce pays malgré tout on demanda des garanties sur la livraison à temps des résultats des tests de malaria effectués pour eux, et on nous promit de nous les délivrer dans 12 heures de temps, donc le lendemain à 3 heures du matin, un délai, que dans notre naïveté nous trouvions suffisant pour pouvoir jouer à temps le lendemain contre El Salvador; mais le ton et l’agressivité montèrent d’un cran car les jeunes ainsi que leurs dirigeants furent aussitôt cloitrés de force dans la salle de consultation(une discothèque vite désaffectée au « ground zero », au sous sol de l’Hôtel IBERO STAR» transformée en prison) ; des agents de sécurité de l’Hôtel et de la Mairie se postèrent et empêchèrent les « malades » de retourner dans leur chambre pour recueillir leurs effets personnels ou même se doucher ; le seul privilège qui leur fut laissé fut celui de la toilette, encore qu’ils étaient toujours flanqués de deux agents de sécurité, arme visible pour ceux de la Mairie, à la mine menaçante ; entre‐temps, les quatre jeunes à l’Hôpital envoyaient des SMS disant d’abord qu’ils n’avaient jamais changé de centre médical, , qu’on ne leur avait toujours pas permis de se doucher, de manger, incluant les deux déclarés « malades » la veille pour température « broder‐line » ; à noter que les résultats des tests effectués la veille depuis de 24 heures n’étaient pas toujours disponibles.

Jamais de résultats para cliniques ; des tests qui prennent plusieurs jours :
Pour les nouveaux « inculpés‐malades » heureusement, discrètement la Concacaf m’informa qu’ils étaient dans l’impossibilité de trouver des chambres d’Hôpital, et jusqu’à 8 heures les joueurs attendaient, Edson aussi.

Finalement on décida de l’isolement à l’Hôtel avec un nouveau rooming list ; les malades redistribués ensemble et interdits de sortir de leur chambre et les « jusque la non malades « ensemble », nous amenant à un mélange dans les mêmes chambres d’adultes et d’enfants.

On n’était pas au bout de nos peines , car la faim tenaillait ces jeunes malgré l’insistance de la Concacaf ; on décida alors d’appeler le Président Jack Warner qui allait repartir pour Port of Spain ; il nous rejoignit a l’Hôtel d’à coté vers ( 8 heures PM en compagnie du Capitaine Horrace Burrel, Président de la Fédération Jamaïcaine de football ; on commença une analyse froide de la situation et les déclarations de l’Officiel jamaïcain était que le Gouvernement jamaïcain était excédé ne voulait plus d’Haïti dans le tournoi sous prétexte que tous ils étaient malades et s’ils avaient un conseil à me donner c’était de repartir car le Premier Ministre jamaïcain allait mettre un avion à disposition des Haïtiens pour rentrer chez eux ; j’insistai alors sur notre détermination de jouer et que nous étions sûrs que tous les tests effectués sur les joueurs ( à part les deux qui avaient été réellement symptomatiques) pour la malaria allaient être négatifs et que nous serions en mesure de disposer de dix huit joueurs pour aligner une bonne équipe ; la mine que me fit le Président Warner et ses réflexions finales furent qu’il n’y aurait jamais de résultats de tests, et donc que cette quarantaine allait se poursuivre tant que nous serions en Jamaïque ; peu de temps après à l’étage de l’hôtel, que je qualifierais de réunion d’intimidation finale, le maire réunit moi‐même, les managers de l’hôtel, la Directrice de la Concacaf ; d’entrée il déclara qu’il avait décidé de « prendre une autre vitesse parce qu’il avait constaté que je ne voulais pas collaborer d’entrée il m’annonça que le Gouvernement jamaïcain n’avait pas trouvé l’avion de 30 places, mais plutôt un de 10 places et les premiers suspects devaient coûte que coûte laisser Montego Bay tôt le lendemain et tout de suite ; le manager de l’hôtel encore plus appuya , et menaçant, déclara qu’a partir de demain midi il n’accepterait plus personne dans son établissement.

Il n’était plus question donc de tests et de résultat ; l’équipe médicale était toujours là et ils restèrent muets lorsqu’on leur demanda les résultats déjà effectués ; Comprenant que l’étau se resserrant d’Heure en heure, le Maire nous jeta que demain matin il viendrait nous arracher de l’hôtel, la Concacaf nous conseilla, de garder les chambres et de n’ouvrir pour personne sous aucun prétexte ; à 6 heures du matin, un mail de Mme Francisco nous confirma que la Concacaf avait affrété un avion pour l’après midi.

Malgré le refus des joueurs « étrangers » on décida d’administrer une dose d’anti malarique à tous les Membres de la délégation ; les jeunes venus d’ailleurs demandèrent à en informer leurs parents, ce qui était pure perte ; c’était donc fini car on connait l’effet désastreux de la chloroquine sur les globules rouges, si importants pour l’état physique des athlètes.

Le mercredi 15, la Ministre revint pour arranger les modalités du voyage ; il fut décidé de garder en quarantaine les quatre qui devaient retourner dans leur territoire d’origine car ils n’avaient pas le droit de prendre un vol commercial, selon le fameux « protocole jamaïcain ; leur quarantaine continua jusque le jeudi et sous forte escorte ils furent conduits, à l’aéroport jusqu’à l’embarquement de l’avion ; Quand au groupe devant voyager vers Haïti, Un charter de Miami air nous recueillit à l’Aéroport ; on leur évita la dernière humiliation, celle de nous forcer à passer par une porte‐arrière de l’Hôtel ; rassemblant ce que nous avions come bravoure, j’ai décidé de braver les agents de sécurité pour franchir les lignes et sortir par la porte du lobby où nous étions arrivés.

CONCLUSIONS :

  • Nos jeunes étaient donc attendus : sans doute pour le cholera d’où la persécution médicale dont ils ont souffert quotidiennement ; naïvement et tous les jours, le Responsable du groupe pensait que c’était la norme dans ce pays alors que sur les 11 délégations seule Haïti était l’objet d’une telle surveillance ; dans leur aveuglement, ils n’ont pas pris la peine d’établir l’histoire des jeunes dans leur check up : ainsi ils auraient pu sans doute éviter d’y inclure des jeunes comme Anglade, Savey, Renato Etienne qui n’ont jamais voyagé en dehors de la France ou même Anglade et Nau qui ont laissé Haïti depuis longtemps.
  • Ils ne souhaitaient pas que nous soyons chez eux et comme ils n’avaient pas les moyens d’écourter notre séjour ils ont cherché à nous empêcher de jouer en réduisant notre effectif de joueur disponibles (nous avions après leur deuxième isolement 8 joueurs ; c’était si machiavélique qu’ils savaient que nous avions un expulsé, indisponible.)
  • Dès que l’heure du match contre le Salvador était dépassée, donc que nous étions éliminés par forfait « la quarantaine était relâchée » et les restrictions quasiment avaient disparu.
  • La preuve, les résultats des test de malaria effectués sur le 2ème groupe promis pour 12 heures de temps ne nous sont jamais parvenus jusqu’à aujourd’hui , 4 jours après notre retour en Haïti ainsi que le document promis pour prouver que c’est leur mesure de quarantaine qui a empêché l’équipe de disputer le tournoi et d’être contrainte au forfait.
  • En tant que Président de la FHF et de médecin officiel de l’équipe je n’ai jamais eu droit aux rapports des contrôles de température et même à la vérification des thermomètres sur les contrôles de température effectués.
  • Tous ces faits se sont déroulés en l’absence totale d’aucun représentant de la Fédération jamaïcaine de football, pourtant l’entité à laquelle l’organisation du tournoi a été effectuée
  • Haïti a été contrainte de laisser le pays parce que deux de ces joueurs ayant été malades, une bonne partie de son effectif « séquestré » en étant asymptomatique et diagnostiqué unilatéralement de température « border line » et avant même que les test de confirmation effectués ont été empêchés de jouer et sommés de laisser le territoire jamaïcain.

Au‐delà des faits probants, le plus difficile a été l’aspect répressif, agressif voire hostile de cette équipe médicale qui a harassé tous les jours une délégation de mineurs alors même que les autres délégations ont été autrement traitées, il ressort qu’il y avait prédisposition et agression psychologique sur les Ambassadeurs de notre pays. Nous remerçions Mme Jill FRANCISCO, Directrice des compétitions de la Concacaf en Jamaïque sans qui le traumatisme aurait été plus sévère.

Par : Dr Yves Jean Bart
Médecine Interne, Médecine du Sport Président de la Fédération Haïtienne de Football (FHF)

 

par Haititempo Posté dans Sport

Football: l’entraîneur de Palerme, Rossi, licencié après le 7-0 contre Udine

ROME (AFP) – Serse Cosmi a été nommé nouvel entraîneur de Palerme jusqu’à la fin de la saison, lundi, en remplacement de Delio Rossi, licencié au lendemain de la défaite 7-0 à domicile contre l’Udinese, a annoncé le club sicilien.

Il s’agit du 10e changement d’entraîneur dans le championnat italien de Serie A cette saison.

Le club a adressé ses « remerciements pour son travail » à Delio Rossi, qui avait qualifié l’équipe pour l’Europa League cette année (élimination en poules), et laisse le club à la 8e place du championnat.

Cosmi, 52 ans, s’est révélé dans le football amateur à Pontevecchio, il a entraîné plusieurs clubs de l’élite, Pérouse (2002-04) ou l’Udinese (2005-06).

Rossi, avait « un pourcent de chances de rester » sur le banc des Rose et Noir après la terrible défaite 7 à 0 subie sur son terrain contre l’Udinese, avait dit dimanche Maurizio Zamparini, le bouillant président de Pale

AFP

D3: place au dernier carré

L’AS l’Estère, de l’AS Maïssade, de l’Union Sportive de Frères et de l’Eclair de Petit-Goâve sont les quatre équipes invitées à prendre part dans le dernier carré du championnat national de troisième division au terme des 1/4 de finales disputées vendredi et samedi dernier au stade Sylvio Cator.

Le département de l’Ouest n’est autre que le grand bénéficiaire des 1/4 de finales de l’édition 2010/2011 du championnat national de D3 suite à la qualification de l’Union Sportive de Frères et de l’Eclair de Petit-Goâve. En revanche, l’Artibonite et le Centre se sont faits représenter respectivement par l’Association Sportive de l’Estère et l’Association Sportive de Maïssade.

AS Maïssade pour l’US Frères

Opposé face aux Rangers de Miragoâne, l’ancien pensionnaire du championnat national Digicel, l’Union Sportive de Frères a disposé de son adversaire du jour non sans peine (3-2). Les hommes de Miragoâne ont du pousser jusqu’au bout pour rétablir l’équilibre mais à l’arrivée, ce sont les protégés de Yves Jean-Charles qui ont composté leur billet pour disputer le dernier carré de la compétiton face à l’AS Maïssade. Ce dernier n’est autre que l’invitée surprise à ce stade de compétition.

Pour atteindre les 1/2 finales, l’AS Maïssade n’a pas tremblé et a en revanche fait voler en éclat la défense de l’équipe de Flora de l’Arcahaie. Au terme du temps reglémentaire, les hommes de Plateau Central ont massacré (3-0) ceux du Cité du drapeau pour rejoindre l’US Frères dans la première rencontre du dernier carré.

Pierre Roland Saint-Jean, le sauveur

Alors qu’il vient d’aider le Racing FC des Gonaïves à conserver sa place parmi l’élite du football national entant qu’entraîneur et condamner du coup les équipes du Violette AC, Don Bosco, Eclair des Gonaïves et Dynamite de Saint-Marc à l’enfer de la deuxième division, Pierre Roland Saint-Jean dit Tidominiken a une nouvelle fois fait parler de lui en propulsant vendredi dernier l’équipe de sa ville natale, l’AS l’Estère en 1/2 finales du championnat national de D3.

Avant le match mettant aux prises l’AS l’Estère à l’Association des Footballeurs de la Plaine des Gonaïves (AFPG), on était unanime à reconnaître dans la Cité de l’Indépendance que Pierre Roland, l’ex maître à jouer de Baltimore de Saint-Marc avait effectué un travail de titans pour tenir une équipe de la terre salée en première division.

Pour ce face à face, il s’arrangeait du côté de l’AS l’Estère et officiait comme joueur et entraîneur. Comme de fait, il avait inscrit sur coup franc l’unique but de la rencontre et permettant à son équipe de battre l’AFPG (1-0) et ravir une place en 1/2 finale pour affronter l’Eclair de Petit-Goâve, victorieux (2-0) de la Jeunesse Sportive Rivartibonitienne (JSR).

Au programme des 1/2 finales, ce mardi au stade Sylvio Cator, l’AS Maïssade affronte l’US Frères et l’AS l’Estère joue contre l’Eclair de Petit-Goâve. Les vainqueurs des 1/2 finales s’affronteront dans la grande finale le 4 mars et les vaincus joueront la petite finale en levée de rideau.

Signalons que les finalistes accèderont en deuxième division l’an prochain alors que les équipes terminant respectivement troisième et quatrième restent en embuscade pour une éventuelle place en D2 suite à l’expulsion de l’équipe d’Accolade de Gros-Morne pour cause de fraude.

Résultats des 1/4 de finales

Vendredi 25 février 2011

AFPG (Gonaïves) – AS l’Estère: 0-1

US Frères – Rangers (Miragoâne): 3-2

Samedi 26 février 2011

AS Maïssade – Flora (Arcahaie): 3-0

JSR (Petite Rivière Artibonite) – Eclair (Petit-Goâve): 2-0

Programme des 1/2 finales

Mardi 1e mars 2011

Stade Sylvio Cator 3h30: AS Maïssade – US Frères:

5h30: AS l’Estère – Eclair (Petit-Goâve):

NB: La grande et la petite finale auront lieu au stade Sylvio Cator ce vendredi 4 mars 2011

ASHAPS

Argentine: les jeunes s’en vont, la vieille garde sur le retour brille

MONTEVIDEO (AFP) – Mauro Camoranesi cette saison, après Juan Sebastian Veron en 2006 ou Juan Roman Riquelme en 2007: le championnat argentin se nourrit chaque année davantage du retour de ses vieilles stars pour compenser l’exode croissant de ses jeunes pousses.

« Ils sont toujours à la mode », titrait début février le quotidien La Nacion. « Ils ont plus de 30 ans, mais continuent à jouer un rôle fondamental pour leurs clubs et défient le temps en se maintenant au plus haut niveau du football argentin. »

Cette année, outre l’Italo-argentin Camoranesi (34 ans, Lanus), champion du monde avec la Squadra azzurra en 2006, l’Argentino-mexicain Guillermo Franco (34 ans, Velez Sarsfield) ou encore l’ex-international Guillermo Barros Schelotto (37 ans, Gimnasia La Plata) sont revenus en Argentine.

« Lanus est le premier club à m’avoir donné l’occasion de rentrer en Argentine », a expliqué Camoranesi, natif de Tandil (est) et arrivé en provenance de Stuttgart.

Outre le mal du pays, ces retours massifs s’expliquent aussi par les « exigences supérieures dans les principaux championnats européens », dures à suivre passé la trentaine, estime Gerardo Molina, directeur des cabinets Gerardo Molina Company Latin America et Euromericas Sport Marketing.

Son fils et collaborateur, Rodrigo Molina, souligne aussi l’intérêt pour les joueurs de « la reconversion que leur offrent les clubs après la fin de leur carrière ».

L’ancien milieu défensif international Diego Simeone a ainsi commencé à entraîner au Racing Club, sa dernière équipe comme joueur, imitant le champion du monde 1978 Daniel Passarella, joueur, entraîneur puis même président de River Plate.

Pour les clubs, ces transferts relativement bon marché compensent les départs toujours plus nombreux de joueurs de plus en plus jeunes, qui constituent leur « principal actif », selon Gerardo Molina.

L’an dernier, l’Argentine a exporté 2204 joueurs, devançant pour la première fois le Brésil, théâtre aussi d’un retour de vieilles gloires (Ronaldinho, Adriano) et d’un exode massif de jeunes, selon une étude de ses cabinets.

Ces transferts ont rapporté 425 millions d’euros aux clubs argentins criblés de dettes (120 millions d’euros en 2009-2010 pour les cinq « grands », River Plate, Boca Juniors, Independiente, Racing Club et San Lorenzo).

Le phénomène touche surtout des jeunes de 16 à 19 ans, qui n’ont pas achevé leur formation, ce qui affecte le niveau du championnat.

« Les clubs locaux perdent du potentiel en ne pouvant pas conserver ces joueurs dans leurs équipes premières », déplore José Pekerman, entraîneur de l’Albiceleste de 2004 à 2006, après avoir conduit les moins de 20 ans à trois titres mondiaux en 1995, 1997 et 2001.

Et les sélections souffrent aussi de cet exode massif.

L’Argentine, six fois championne du monde des moins de 20 ans, ne s’est pas qualifiée pour l’édition 2009, et elle vient aussi de rater la qualification pour les jeux Olympiques, dont elle est double tenante du titre, en terminant seulement 3e du championnat sud-américain des moins de 20 ans.

« On peut encore obtenir accidentellement un résultat, car les joueurs argentins restent très compétitifs, mais c’est impossible d’atteindre le niveau technique, tactique et physique obtenu lorsqu’il y avait une formation, une planification, un projet de jeu », estime Pekerman.

Une leçon à méditer aussi pour la sélection A, qui tentera de mettre fin à 18 ans de disette lors de la Copa America disputée en juillet en Argentine.

AFP

Espagne: Le Real s’use plus que le Barça, estime Cruyff

MADRID (AFP) – L’ancienne star du FC Barcelone, le Néerlandais Johan Cruyff, a estimé lundi que les joueurs du Real Madrid s’usaient d’avantage que leurs rivaux du Barça car ils ne parviennent pas à dominer les matches comme le font les Catalans.

Le Real de José Mourinho a sept points de retard sur le FC Barcelone en Championnat, après un match nul 0 à 0 samedi contre La Corogne au Riazor, quand le Barça s’imposait à Majorque 3 à 0.

« Là où le Barça domine et impose son rythme grâce au contrôle du ballon, Madrid s’use infiniment plus car il récupère toujours, toujours, le ballon très loin », a écrit l’ancien attaquant néerlandais dans une chronique pour le journal catalan El Periodico publiée lundi.

« Et cela veut dire courir beaucoup plus de kilomètres, et le faire à une vitesse beaucoup plus importante, tant vers l’avant que vers l’arrière. Pour attaquer, et si l’action n’aboutit pas, ensuite pour défendre », a-t-il ajouté.

Madrid aurait pu gagner à La Corogne, estime le Néerlandais, 63 ans, qui a remporté quatre titres consécutifs avec le club catalan en tant qu’entraîneur, de 1991 à 1994.

« Le Real, avec une bonne base de joueurs, ce dont il dispose, a toujours des occasions, mais paie un prix élevé sous forme d’usure excessive à cause d’un manque de contrôle des matches », poursuit-il.

AFP

Angleterre: Manchester United reprend le large

LONDRES (AFP) – Manchester United a repris le large en tête du Championnat d’Angleterre en s’imposant largement à Wigan 4 à 0, samedi lors de la 28e journée.

Les Mancuniens possèdent désormais quatre points d’avance sur Arsenal, dont le match à Tottenham a été reporté au mois d’avril, les « Gunners » disputant la finale de la Coupe de la Ligue contre Birmingham dimanche à Wembley.

Chelsea, qui devait affronter Birmigham, ne joue pas non plus ce week-end.

MU l’a emporté grâce à un doublé de Hernandez (17, 74), puis à des buts de Rooney (84) et de Fabio (87) dans les dernières minutes.

En dépit du score final, tout n’a pas été si facile pour les hommes d’Alex Ferguson. Wigan, premier relégable, aurait même pu mener à la pause sans deux belles interventions du gardien Edwin Van der Sar.

Manchester United a ouvert la marque grâce à une reprise de près d’Hernandez, sur un centre parfait du Portugais Nani, le meilleur homme du match.

Le jeune Mexicain, qui remplaçait le Bulgare Berbatov laissé au repos, a récidivé à l’abord du dernier quart d’heure après une belle combinaison avec Rooney. Il s’agissait du 9e but de la saison pour « Chicharito » en Premier League et de son deuxième doublé.

Démoralisés, les « Latics » se sont effondrés en fin de rencontre.

Avec le large succès, les « Red Devils » ont idéalement préparé le choc de mardi contre Chelsea à Stamford Bridge. La défaite contre Wolverhampton, la première de la saison subie le 5 février, n’est plus qu’un mauvais souvenir.

Dimanche, Manchester City, décevant ces dernières semaines, tentera de réduire l’écart avec son grand rival United à huit points en recevant Fulham.

Liverpool, équipe en forme du moment, essaiera de poursuivre sa remontée vers les places qualificatives pour la Ligue des champions lors de son déplacement chez la lanterne rouge West Ham.

Résultats de la 28e journée du Championnat d’Angleterre de football:

Samedi

Wigan – Manchester United 0 – 4

Wolverhampton – Blackpool 4 – 0

Everton – Sunderland 2 – 0

Newcastle – Bolton 1 – 1

Aston Villa – Blackburn 4 – 1

Dimanche

(13h30 GMT) West Ham – Liverpool

(15h00 GMT) Manchester City – Fulham

Lundi

(20h00 GMT) Stoke City – West Bromwich

Mercredi 20 avril (18h45 GMT):

Chelsea – Birmingham

Tottenham – Arsenal

Classement: Pts J G N P bp bc dif
1.Manchester United 60 27 17 9 1 61 25 36
2.Arsenal 56 27 17 5 5 57 27 30
3.Manchester City 49 27 14 7 6 43 24 19
4.Tottenham 47 27 13 8 6 38 31 7
5.Chelsea 45 26 13 6 7 46 22 24
6.Liverpool 39 27 11 6 10 35 32 3
7.Bolton 37 28 9 10 9 39 38 1
8.Sunderland 37 28 9 10 9 33 35 -2
9.Newcastle 36 28 9 9 10 43 39 4
10.Everton 33 27 7 12 8 35 36 -1
11.Stoke City 33 27 10 3 14 31 34 -3
12.Aston Villa 33 28 8 9 11 35 47 -12
13.Blackburn 32 28 9 5 14 35 46 -11
14.Blackpool 32 28 9 5 14 42 55 -13
15.Fulham 31 27 6 13 8 28 28 0
16.Birmingham 30 26 6 12 8 25 35 -10
17.Wolverhampton 28 28 8 4 16 31 46 -15
18.West Bromwich 28 27 7 7 13 35 52 -17
19.Wigan 27 28 5 12 11 27 49 -22
20.WestHam 25 27 5 10 12 30 48 -18

AFP

par Haititempo Posté dans Sport

Allemagne: Dortmund assomme le Bayern et la Bundesliga

BERLIN (AFP) – Le Borussia Dortmund a fait un pas décisif vers le titre de champion d’Allemagne en remportant la « finale » de la Bundesliga 2010-11 sur le terrain du Bayern Munich 3 à 1, samedi pour le compte de la 24e journée.

Il aura fallu aux supporteurs de Dortmund attendre presque 20 ans pour voir leur équipe s’imposer à nouveau à Munich, mais ils ne sont pas près d’oublier cette première victoire en Bavière depuis le 12 octobre 1991.

La 18e victoire de la saison du leader –la 11e en déplacement– le rapproche irrémédiablement du titre avec 16 points d’avance sur le Bayern, 4e, alors qu’il reste dix journées.

Les pronostics d’avant-match n’étaient pourtant guère favorables à la jeune équipe (24,3 ans de moyenne d’âge) de Jürgen Klopp.

Depuis la reprise, Dortmund tournait au ralenti avec trois nuls en six matches. Pire, il avait perdu sur blessure mardi son gardien de but Roman Weidenfeller, remplacé par un Australien de 22 ans, Mitchell Langerak, jamais aligné en Bundesliga.

A l’inverse, le Bayern, avec son duo Franck Ribéry-Arjen Robben recomposé, rayonnait à nouveau avec trois victoires de suite, dont une mercredi soir sur le terrain de l’Inter Milan (1-0) en 8e de finale aller de Ligue des champions.

Mais il n’aura fallu que neuf minutes à Dortmund pour confirmer qu’elle était bien la meilleure équipe d’Allemagne.

Grosskreutz, l’un des acteurs de la guerre des déclarations d’avant-match (« Le Bayern est +fait+ »), profitait d’un dégagement raté de Schweinsteiger, méconnaissable pendant 90 minutes, pour servir dans la surface de réparation Barrios qui ouvrait la marque.

Le champion en titre répliquait à la 16e minute par Luiz Gustavo, oublié par la défense de Dortmund, sur un corner.

Le soulagement des Bavarois était de courte durée: deux minutes plus tard, Barrios semait la panique et trouvait Sahin qui trompait Kraft d’un superbe tir de 20 mètres.

En début de seconde période, le Bayern semblait prendre l’ascendant mais Mats Hummels, formé par le club bavarois qui emploie son père comme entraîneur, se rappelait aux bons souvenirs de ses anciens coéquipiers en portant le score à 3-1 (60).

« Ils ont marqué le 3e but au moment qu’il fallait. On a fait des erreurs défensives, mais c’est à mettre au crédit de Dortmund qui joue très bien », a admis Van Gaal.

« Le titre n’était plus d’actualité pour nous avant ce match, mais le Bayer Leverkusen (2e à 13 points, ndlr) a encore son mot à dire », a-t-il ajouté.

Si le premier sacre de Dortmund depuis 2002 ne semble plus qu’une formalité, le Bayern doit sauver sa saison avec la Ligue des champions et plus sûrement avec la Coupe d’Allemagne où il affronte Schalke 04 mercredi en demi-finale.

Résultats des matches de la 24e journée du Championnat d’Allemagne, disputés vendredi et samedi.

. Vendredi:

Wolfsburg – Mönchengladbach 2 – 1

. Samedi:

Schalke 04 – Nuremberg 1 – 1

Hoffenheim – Mayence 1 – 2

Cologne – Fribourg 1 – 0

Kaiserslautern – Hambourg 1 – 1

St. Pauli – Hanovre 0 – 1

Bayern Munich – Dortmund 1 – 3

. Dimanche:

(14h30 GMT) Francfort – Stuttgart

(16h30 GMT) Werder Brême – Bayer Leverkusen

Classement: Pts J G N P bp bc dif
1.Dortmund 58 24 18 4 2 52 14 38
2.Bayer Leverkusen 45 23 13 6 4 48 32 16
3.Hanovre 44 24 14 2 8 34 31 3
4.Bayern Munich 42 24 12 6 6 50 30 20
5.Mayence 40 24 13 1 10 37 30 7
6.Hambourg 37 24 11 4 9 35 32 3
7.Fribourg 37 24 11 4 9 31 31 0
8.Nuremberg 36 24 10 6 8 34 32 2
9.Hoffenheim 33 24 8 9 7 41 35 6
10.Schalke 04 30 24 8 6 10 29 29 0
11.Cologne 29 24 8 5 11 31 42 -11
12.St Pauli 28 24 8 4 12 27 38 -11
13.Francfort 27 23 8 3 12 24 32 -8
14.Wolfsburg 26 24 6 8 10 29 34 -5
15.Kaiserslautern 24 24 6 6 12 33 42 -9
16.Werder Brême 24 23 6 6 11 28 48 -20
17.Stuttgart 19 23 5 4 14 40 47 -7
18.Mönchengladbach 19 24 5 4 15 35 59 -24

AFP

par Haititempo Posté dans Sport

Ligue 1: Rennes en tête en attendant Lille-Lyon

PARIS (AFP) – Rennes s’est provisoirement emparé de la première place du classement en battant Lens (2-0) samedi et met ainsi la pression sur Lille qui reçoit Lyon dimanche soir pour l’affiche de cette 25e journée de Ligue 1, après les matches de Marseille et du Paris SG dans l’après-midi.

Et de quatre ! Rennes mène décidément un train d’enfer avec sa 4e victoire consécutive, qui lui permet de détrôner d’un point le Losc, au moins temporairement. Lens en revanche reste scotché dans la zone rouge (19e).

C’est Boukari, venu au mercato hivernal de… Lens, qui a mis les Bretons sur la voie d’une superbe frappe (14e), avant que Montaño ne finisse le travail (70e) avec son 7e but personnel. Les hommes de Frédéric Antonetti réalisent une excellente opération avant un mois de mars corsé, avec des déplacements à Montpellier et Lyon entrecoupés par la réception de Marseille.

Lille, qui reste sur deux défaites à Montpellier (1-0) en L1 et à Eindhoven en Europa League (3-1, élimination à la clef), peut encore reprendre son bien face à Lyon. L’attitude de l’OL sera guettée après le nul face au Real Madrid mardi en C1 (1-1) et les déclarations de son président Jean-Michel Aulas laissant l’avenir de Claude Puel dans l’expectative.

Lyon sera d’ailleurs un gros test pour le Losc, déjà battu par l’OM et l’OL en phase aller et qui doit justement s’imposer face autres prétendants au titre pour asseoir ses ambitions.

D’autant que ses poursuivants ont déjà lancé le sprint final: Marseille, qui a neutralisé Manchester United mercredi en Ligue des champions (0-0) et qui se rend à Nancy (dimanche 17h00), reste sur trois succès d’affilée. Le PSG, quant à lui, s’est redressé à Nice le week-end dernier (3-0) et reçoit, également dimanche (17h00), Toulouse, mais sans Nene, victime d’une conjonctivite.

Saint-Etienne avait un coup à jouer pour rester au contact du top 5. Peine perdue: les Verts ont cédé à domicile face à Nice (0-2) et subi ainsi leur troisième revers de suite. Ils ont été surpris par un but sublime de Coulibaly: excentré côté droit, l’Aiglon a tenté une frappe de l’extérieur du pied droit qui trouvait la première lucarne de Janot (55e)!

Sans doute le plus beau but de ce samedi, en attendant en soirée un Bordeaux-Auxerre capital pour l’avenir de Jean Tigana. Mais aussi pour celui de l’AJA, qui a failli tomber dans la zone de relégation. Les Bourguignons peuvent remercier Caen, qui a remonté à Monaco (2-2) le doublé de Park grâce à El-Arabi et Mollo. Et l’ASM demeure relégable (18e).

Entre promus, Arles-Avignon et Brest se sont neutralisés (1-1). Un partout également, mais du côté des cartons rouges, entre Sochaux et Montpellier (0-0): le premier pour le Sochalien Ideye et son coup de boule (14e), le second pour le Montpelliérain Spahic, expulsé pour avoir râlé en écopant d’un carton jaune.

Même score nul et vierge entre Valenciennes et Lorient.

Résultats de la 25e journée du Championnat de France de football:

samedi

Arles-Avignon – Brest 1 – 1

Monaco – Caen 2 – 2

Rennes – Lens 2 – 0

Saint-Etienne – Nice 0 – 2

Sochaux – Montpellier 0 – 0

Valenciennes – Lorient 0 – 0

(20h00 GMT) Bordeaux – Auxerre

dimanche

(16h00 GMT) Nancy – Marseille

Paris SG – Toulouse

(20h00 GMT) Lille – Lyon

Classement: Pts J G N P bp bc dif
1.Rennes 46 25 13 7 5 30 18 12
2.Lille 45 24 12 9 3 42 23 19
3.Marseille 42 24 11 9 4 34 20 14
4.Lyon 41 24 11 8 5 38 24 14
5.Paris SG 41 24 11 8 5 37 24 13
6.Montpellier 38 25 10 8 7 21 23 -2
7.Saint-Etienne 35 25 9 8 8 33 32 1
8.Lorient 35 25 10 5 10 32 31 1
9.Brest 35 25 9 8 8 26 25 1
10.Toulouse 33 24 10 3 11 26 26 0
11.Sochaux 32 25 9 5 11 39 31 8
12.Valenciennes 31 25 7 10 8 30 27 3
13.Bordeaux 31 24 7 10 7 29 30 -1
14.Caen 29 25 7 8 10 28 36 -8
15.Nice 29 25 7 8 10 17 27 -10
16.Nancy 28 24 8 4 12 26 39 -13
17.Auxerre 26 24 4 14 6 29 30 -1
18.Monaco 25 25 4 13 8 25 28 -3
19.Lens 24 25 5 9 11 24 40 -16
20.Arles-Avignon 11 25 1 8 16 13 45 -32

AFP

par Haititempo Posté dans Sport

Transferts – Après Gullit, Grozny s’attaque à Ronaldo

Le club de première division russe Terek Grozny rêve de s’offrir Ronaldo, jeune retraité, après avoir recruté l’une des légendes néerlandaises du ballon rond, Ruud Gullit, pour entraîner cette formation tchétchène, rapporte vendredi le quotidien russe Tvoï Den.

Un Ballon d’Or ne suffit pas au Terek Grozny, qui aimerait en attirer un autre. le club russe est prêt à payer Ronaldo huit millions de dollars pour un contrat d’un an et demi, ce qui serait une somme record dans l’histoire du football russe, a confié l’un des agents de Terek à ce journal populaire. Double champion du monde avec le Brésil en 1994 et 2002, Ronaldo a annoncé le 14 février qu’il mettait un terme à sa carrière en raison de problèmes de santé.

Si l’attaquant de 34 se laissait tenter par la Tchétchénie, il suivrait l’exemple de son compatriote Roberto Carlos qui vient de signer à 37 ans un contrat de deux ans et demi avec le club de l’élite russe, Anzhi Makhachkala, au Daguestan, une autre république du Caucase russe en proie, comme la Tchétchénie voisine, à une rébellion islamiste. Terek a déjà invité Ronaldo, mais n’a reçu jusqu’ici aucune réponse. Le direction du club espère approfondir les pourparlers le 8 mars, les autorités cherchant à organiser un match à cette date entre l’équipe du Brésil de 2002 et une sélection tchétchène, selon le quotidien.

Gullit accueilli en héros

Début février, le nouvel entraîneur de Terek, Ruud Gullit, a été accueilli en héros par des centaines de supporters à son arrivée dans cette petite république instable du Caucase russe. Après avoir entraîné Chelsea (1996-1998) et Newcastle (1998-1999) ainsi que Feyenoord Rotterdam (2004-2005), Gullit a signé le 18 janvier un contrat de 18 mois avec Terek.

Fondé en 1958, le club n’a pas joué de 1990 à 2001 en raison des deux guerres successives entre séparatistes et forces russes, qui ont ravagé la Tchétchénie à partir de 1994. Des attaques de rebelles y ont lieu encore régulièrement. La saison dernière, qui s’est achevée fin novembre en Russie, Terek n’est pas passé loin de la relégation, se classant 12e sur 16 équipes avec 35 points. Mais Gullit s’est fixé pour objectif de disputer la saison prochaine des compétitions européennes.

AFP / Eurosport

Maradona a toujours envie d’entraîner et se verrait bien en Espagne

MADRID (AFP) – Diego Maradona ne cache pas son envie de continuer son expérience d’entraîneur et estime « possible de le faire en Espagne », a affirmé l’ancien sélectionneur argentin dans une interview au journal sportif espagnol Marca de vendredi.

« Mon envie (d’entraîner) reste intacte et j’estime que je pourrai le faire en Espagne, a déclaré Maradona. Mais je ne prendrai jamais une équipe qui a déjà un technicien, ni celle d’un entraîneur sur la sellette. »

« Après le Mondial-2010, j’ai reçu deux ou trois propositions importantes. Mais elle ne me convenaient pas. J’ai remercié (les clubs) en leur disant que ce n’était pas encore le moment. Mais maintenant que l’été est passé, j’aborde les choses différemment », a ajouté Diego Maradona, contraint à la démission après la sévère défaite de l’Argentine en quart de finale de Coupe du monde sud-africaine devant l’Allemagne (4-0).

Début janvier, Maradona, 50 ans, avait annoncé avoir reçu une proposition pour entraîner un club anglais qui serait, selon la presse, Fulham.

AFP

Ligue des champions: Marseille devra oublier sa timidité à Manchester

MARSEILLE (AFP) – Marseille a relevé une première partie du défi Manchester United après son nul au Vélodrome mardi (0-0) en 8e de finale aller de la Ligue des champions, mais il lui faudra présenter un visage nettement plus audacieux pour prétendre à l’exploit au retour à Old Trafford.

La satisfaction d’un certain devoir accompli exprimée par les dirigeants marseillais à l’issue du match tient pour beaucoup à la performance défensive de l’équipe.

Le coach marseillais Didier Deschamps, qui n’a eu de cesse avant la rencontre d’insister sur l’impérieuse nécessité de ne pas prendre de but, peut être en effet rassuré. La prestation de ses troupes mardi a confirmé celles des sorties précédentes: sur ses sept derniers matches toutes compétitions confondues, l’OM n’a encaissé que trois buts.

La doublette Diawara-Mbia, dans ce contexte, s’est de nouveau montrée à son avantage. Interventions tranchées, grosse puissance athlétique, jeu de tête performant: les deux hommes, secondés par un Mandanda sans faute, ont fait preuve de toute l’autorité requise pour un tel rendez-vous. Oubliées les boulettes qui se paient cash, comme devant l’AC Milan la saison dernière!

Si le champion de France grandit défensivement, il sait aussi tenir au maximum les consignes. Il a suffi de voir André Ayew ou Rémy descendre récupérer les ballons pour comprendre que la discipline défensive imposée par Deschamps a été respectée à la lettre. Une rencontre de ce niveau s’apparente souvent à une partie d’échecs. Deschamps, si besoin était, sait qu’il peut ici compter sur ses hommes.

Leur capacité à relever le gant physiquement constitue un autre motif de satisfaction. Deschamps explique souvent que pour tenir la route en Ligue des champions, il faut avant tout être à la hauteur physiquement. C’était le sens de son recrutement à son arrivée en 2009. De fait, l’OM n’a pas eu à rougir mercredi face aux grands gabarits anglais.

Toutes ces qualités-là, le club français devra évidemment s’en prévaloir de nouveau le 15 mars à Old Trafford. Mais elles ne suffiront pas à écarter de la course ce grand d’Europe qu’est Manchester.

Le gardien Van der Sar n’a en effet pas tremblé une seule seconde mercredi. Il était certes protégé par une impressionnant charnière Vidic-Smalling — 1,88 m pour le premier, 1,94 m pour le second — constituée en véritable muraille et dominatrice dans les airs.

Mais l’OM, à trop se concentrer sur ses tâches défensives, a quelque peu oublié de se lâcher offensivement. Les statistiques parlent d’elles-mêmes: il n’y eut que deux tirs cadrés côté marseillais.

Au plus fort de sa domination, en ce début de deuxième période où le Vélodrome était bouillonnant, Marseille a manqué d’impact offensif et de qualité dans « la transmission et le jeu à une passe vers l’avant pour échapper au pressing » anglais, observe Deschamps.

Ce constat n’a rien d’étonnant et renvoie Marseille à son vrai niveau du moment. Car cette équipe est déjà à la peine en Ligue 1 dans l’animation offensive. Alors, face à la machine Manchester… Dans le chaudron d’Old Trafford, la tâche sera immense. Même avec un Valbuena en rythme et le retour de Gignac, prévu en fin de semaine prochaine.

AFP

Liga – Ibrahimovic : Guardiola « mon problème »

Zlatan Ibrahimovic a encore une fois égratigné Pep Guardiola dans une interview exclusive accordée à One to One, l’émission d’Eurosport qui sera diffusée lundi soir. Le Suédois a toujours en travers de la gorge ses rapports avec son ancien entraîneur, qui l’a poussé vers la sortie au Barça.

Les mois ont passé. Pas la rancœur. Zlatan Ibrahimovic n’a toujours digéré son départ du FC Barcelone. Et un homme est la cible de toute son amertume : Pep Guardiola. Depuis son transfert cet été au Milan AC, l’attaquant suédois a pris l’habitude d’épingler l’entraîneur catalan. Il ne l’appelle plus par son nom mais le « Philosophe » ou « l’autre ». Et dans One-to-One, l’émission d’Eurosport diffusée lundi prochain, il en remet une couche : « Mon problème à Barcelone, c’était un homme. Et c’était le ‘philosophe’ », lâche-t-il.

Agacé, « Ibra » ne comprend toujours pas pourquoi Guardiola ne l’appréciait pas : « Personne ne peut dire que j’ai fait quelque chose de mal. Les six premiers mois ont été fantastiques. Et quelque chose s’est passé. Je ne sais pas quoi. J’attends toujours l’explication. Après le 31 décembre, il ne m’a plus parlé ». Vous l’aurez compris, Zlatan ne garde pas un souvenir impérissable de son ancien entraîneur, qu’il a pour habitude de comparer avec José Mourinho qui fut son entraîneur à l’Inter en 2008-2009. « Si vous n’avez personne pour vous motiver, vous ne vous battrez pas pour lui. A un moment avec Mourinho, j’aurais pu tuer pour lui. Avec l’autre, c’était football, football… »

Qualifié de « plus mauvaise opération économique du club » par Sandro Rosell, le nouveau président barcelonais, Ibrahimovic, qui a retrouvé le sourire au Milan AC, s’étonne aussi du traitement que lui a réservé Guardiola après son transfert record (ndlr : 46 millions d’euros en plus du transfert de Samuel Eto’o). « Il faut savoir ajuster son jeu avec les joueurs que vous avez, s’agace-t-il encore. Surtout quand vous achetez un joueur 70 millions d’euros. Vous devez changer votre style avec lui car vous ne l’avez pas acheté pour regarder les mouches voler ». Guardiola appréciera cette nouvelle sortie de son ancien joueur. S’il n’a jamais voulu entrer dans la polémique avec Ibrahimovic, le jeune technicien sait bien que son palmarès depuis son arrivée au Barça, marqué notamment par un sextuplé en 2009, plaide pour lui.

Eurosport

Ligue des champions: Le Bayern poignarde l’Inter à la dernière minute

MILAN (AFP) – Le Bayern Munich s’est bien placé pour prendre sa revanche de la finale de la Ligue des champions de l’an dernier en s’imposant à la dernière minute chez l’Inter Milan (1-0), mercredi en 8e de finale, dans un match riche en occasions de but.

Un raffinement de cruauté. Le Bayern a marqué avec l’arme de l’Inter, la contre-attaque, au moment où les champions d’Europe poussaient le plus fort pour essayer de prendre l’avantage.

Mario Gomez, discret jusqu’alors, profitait d’une frappe d’Arjen Robben repoussée par Julio Cesar pour marquer le but (90), son 7e dans la compétition, qui place le Bayern en bonne position pour effacer la finale perdue à Madrid (2-0) contre l’Inter de José Mourinho. Il faut encore confirmer lors du retour en Bavière, le 15 mars.

L’Inter n’a pas encore lâché sa coupe, mais cette troisième défaite d’affilée à domicile contre le Bayern (1988 et 2006) fait mal. Cette troisième déconvenue d’un club italien à domicile en 8e de finale aller, après l’AC Milan et l’AS Rome la semaine dernière, fait encore plus mal.

Il y a quelque chose de vrai dans ce qu’a dit Louis van Gaal. L’entraîneur bavarois estimait, malgré les louanges pour le jeu débridé de l’Inter façon Leonardo (30 buts marqués, 17 encaissés en 13 matches), que les champions d’Europe jouaient toujours « défensif », comme la saison dernière. En effet, le Bayern a produit l’essentiel du jeu et l’Inter a surtout opéré en contres-attaques.

A l’arrivée, l’Inter s’est créé un peu plus d’occasions, mais a perdu.

Le Bayern a frappé un poteau et une barre quand Samuel Eto’o, déchaîné, créait de grosses brèches dans la défense bavaroise.

Les Rouge et Blanc ont été les premiers en action. Franck Ribéry heurtait la transversale sur une tête (24), puis Thomas Müller tirait dans les nuages aux six mètres (29), puis frappait trop mollement une tête dès la reprise (47).

Après quelques premiers dribbles ratés, le duo Ribéry-Robben, enfin reformé (c’était la troisième sortie d’affilée de « Robbery ») après avoir été tous deux blessés, trouvait le « la » pour orchestrer la manoeuvre. Le Français, suspendu pour la finale, était même averti pour un tacle trop engagé sur Sneijder (34). Robben lui frappait le poteau (53), puis au-dessus (59).

L’Inter aussi était menaçant, mais surtout en contres ou par les inspirations d’Eto’o.

Le Camerounais s’est d’abord promené (23) autour d’Holger Badstuber pour finir par servir Esteban Cambiasso, mais dans un angle fermé, l’Argentin a buté sur le jeune gardien Thomas Kraft, 22 ans, préféré à Hans-Jörg Butt, le portier de la finale de Madrid.

En pivot dans la surface, Eto’o butait encore sur Kraft, du poing (33). Il a tellement martyrisé Badstuber que van Gaal a choisi de sortir Pranjic pour Breno (38), replaçant Badstuber au poste d’arrière-gauche.

Eto’o transperçait encore une fois la défense bavaroise pour frapper sur Kraft, et Cambiasso, pourtant à six mètres, reprenait nettement au-dessus (57).

Et le Bayern a marqué sur… contre-attaque après une dernière charge intériste, avec notamment une tête à bout portant de Thiago Motta (85) encore parée par Kraft.

AFP

par Haititempo Posté dans Sport